ACTUALITÉ
SOCIAL
Mise à disposition d’un véhicule électrique : le Boss intègre le régime social de faveur applicable jusqu’à fin 2024
Un arrêté du 21 mai 2019 a intégré à la réglementation sur l’évaluation des avantages en nature pour le calcul des cotisations le cas de la mise à disposition d’un véhicule électrique par l’employeur. Le régime social de faveur applicable à la mise à disposition patronale d’un véhicule fonctionnant exclusivement à l’énergie électrique, prévu par cet arrêté, a été prolongé de deux années par arrêté du 26 décembre 2022.
Titres-restaurant : quelles conséquences lorsque la participation patronale est inférieure à 50 % ?
La participation patronale au financement des titres-restaurant constitue un avantage consenti au salarié en contrepartie de son travail qui entre en principe dans l’assiette des cotisations de sécurité sociale et contributions alignées, de la CSG et de la CRDS et de l’impôt sur le revenu.
Toutefois, la part contributive de l’employeur au financement des titres-restaurant est exonérée de cotisations et contributions sociales et n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu si :
Prime de partage de la valeur : l’Insee pointe un effet d’aubaine en 2022
Mise en place le 1er juillet 2023 par la loi sur le pouvoir d’achat, la prime de partage de la valeur (PPV) a succédé à la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat. Le principe était clair : la prime de partage de la valeur, comme sa prédécesseure, ne devait pas se substituer à des éléments de salaire. Mais qu’en est-il dans les faits ? Une note de l’Insee publiée le 16 mars 2023 apporte des éléments de réponse (en pièce jointe).
Vidéosurveillance et preuve illicite : pour être recevable, encore faut-il que l’employeur invoque son droit à la preuve !
La Chambre sociale de la Cour de cassation a infléchi de manière générale sa position en matière d’irrecevabilité d’une preuve illicite. Un infléchissement qui s’applique également à la production de preuves issues d’un dispositif de vidéosurveillance des salariés.
La Cour de cassation précise les conséquences indemnitaires d’une requalification de CDD en CDI
La requalification de la relation contractuelle à durée déterminée en contrat à durée indéterminée qui confère au salarié le statut de travailleur permanent de l’entreprise a pour effet de replacer ce dernier dans la situation qui aurait été la sienne s’il avait été recruté depuis l’origine dans le cadre d’un contrat de travail à durée indéterminée.
DOETH : les Urssaf notifient aux entreprises concernées les effectifs de l’année 2022
Dans un communiqué publié le 14 mars, le réseau des Urssaf annonce que les effectifs de l’année 2022 sont actuellement notifiés aux entreprises de 20 salariés et plus, concernées par l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH). Cela porte sur :
Nouvelle acquisition pour Silae
L’éditeur de logiciel spécialisé dans la paie fait l’acquisition de Bleexo, un éditeur de logiciel de mesure du climat social dans les entreprises. En septembre 2022, Silae avait annoncé l’achat de trois éditeurs de logiciels : DSN Plus — outil de pilotage social pour les services RH et les CSE —, IsiRH — logiciel de SIRH (système d’information des ressources humaines) — et Jenji — éditeur de logiciel de gestion des notes de frais.
« Les exigences de mon travail ont un impact négatif sur ma santé mentale », disent quatre salariés sur dix
44 % des salariés sont dans une situation de « détresse psychologique ». Une proportion toujours aussi élevée, trois ans après le début de la crise sanitaire. Empreinte humaine calcule cet indicateur régulièrement depuis avril 2020. Il s’agit là des résultats de la 11e édition, publiés le 9 mars 2023 (*).
L’insoutenabilité du travail conduit à partir plus tôt en retraite
Selon la Dares (du service statistique du ministère du travail), 37 % des salariés ne se sentent pas capables de tenir dans leur travail jusqu’à la retraite.
L’apprentissage transfrontalier bientôt opérationnel
Un projet de loi ratifiant l’ordonnance du 22 décembre 2022 relative à l’apprentissage transfrontalier a été présenté, la semaine dernière, en conseil des ministres. Ce texte instaure un cadre légal et donne la possibilité, pour les apprentis qui le souhaitent, d’effectuer une partie de leur formation, pratique ou théorique, dans un pays frontalier. Il définit les modalités de mise en oeuvre et de financement de ce dispositif.