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ACTUALITÉ

SOCIAL

Charges sociales : des TNS attendent leur nouvelle assiette

Charges sociales : des TNS attendent leur nouvelle assiette

« La réforme sera intégrée au PLFSS pour 2024 ». En début d’année, le gouvernement Icône PDFs’engageait à simplifier l’assiette sociale des travailleurs indépendants. Dans un double objectif : rendre les prélèvements qui en découlent plus prévisibles et plus équitables (en matière de droits à la retraite).

Le gouvernement s’est engagé à simplifier l’assiette sociale des travailleurs non salariés (TNS) dans l’objectif d’améliorer la prévisibilité des prélèvements et l’équité avec les salariés. Regrettant que cette réforme soit absente du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2024, l’U2P et l’Unapl appellent le gouvernement à tenir sa promesse.
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Résiliation judiciaire : le juge doit prendre en compte tous les faits invoqués par le salarié même les anciens

La jurisprudence admet de longue date que le salarié puisse demander, devant la juridiction prud’homale, la résiliation de son contrat de travail aux torts de l’employeur lorsque celui-ci a commis des manquements suffisamment graves pour rendre impossible la poursuite de son contrat de travail.

La Cour de cassation indique que l’action en résiliation judiciaire peut être introduite par le salarié tant que le contrat n’est pas rompu, et ce quelle que soit la date des faits invoqués dans la demande.
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Accidents du travail grave ou mortel : les précisions de la Direction générale du travail

Le 27 septembre, le ministre du travail, Olivier Dussopt, a lancé une vaste opération de communication visant à sensibiliser les employeurs et les salariés à la prévention des accidents du travail graves et mortels.

Dans une instruction du 28 septembre 2023, la Direction générale du travail apporte des précisions aux agents de contrôle qui doivent intervenir dans une entreprise où a eu lieu un accident du travail grave ou mortel. Depuis un décret du 9 juin 2023, les employeurs doivent les informer dans les 12 heures qui suivent l’accident.
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Répartition de la participation : ne pas tenir compte de la période non travaillée du mi-temps thérapeutique est discriminatoire

En l’absence d’accord entre les signataires, la réserve spéciale de la participation se répartit entre les bénéficiaires proportionnellement aux salaires perçus, dans la limite de trois fois le plafond annuel de la sécurité sociale. Cependant, par accord, la répartition de cette réserve peut (article L.3324-5 du code du travail) :

La période pendant laquelle un salarié, en raison de son état de santé, travaille selon un temps partiel thérapeutique doit être assimilée à une période de présence dans l’entreprise pour la répartition de la réserve spéciale de participation, sous peine de méconnaitre le principe légal de non-discrimination en raison de l’état de santé du salarié.
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Les services parentalité en entreprise restent insuffisants et souvent inadaptés

C’est un fait, l’arrivée d’un enfant bouleverse le quotidien des parents, y compris dans la sphère professionnelle. Ce ne sont en effet pas moins de 98 % d’entre eux qui se disent impactés dans leur vie professionnelle par leur vie familiale. Estiment-ils pour autant que l’employeur a un rôle à jouer pour les aider à trouver un meilleur équilibre vie pro/vie perso ? Oui pour plus de la moitié des répondants à un baromètre « Les Parents Zens », une société de services, publié la semaine dernière. Se pose alors la question des services parentalité mis en place dans les entreprises.

Parce que l’équilibre vie professionnelle/vie familiale est crucial pour les parents actifs, 82 % d’entre eux seraient prêts à changer d’employeur si on leur proposait davantage de soutien à la parentalité. Pourtant, des services en ce sens existent dans la majorité des structures, signe qu’ils demeurent assez loin des attentes des salariés.
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Bonus sur la contribution chômage : quel impact sur les réductions de cotisations patronales ?

Impact sur la réduction générale

Cas général

Un décret du 21 août 2023 a adapté les règles de plafonnement des réductions de cotisations patronales de sécurité sociale pour les entreprises bénéficiant d’un bonus sur le taux de leur contribution chômage. Le réseau des Urssaf apporte son éclairage sur ce décret.
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Retraite progressive : les coefficients applicables à la pension de retraite provisoire sont précisés

Le dispositif de retraite progressive permet, sous certaines conditions, de percevoir une partie de la retraite tout en travaillant à temps partiel. Pendant la période de retraite progressive, la fraction de retraite perçue est déterminée selon le pourcentage de travail à temps partiel. Le service de la pension complète intervient à la cessation totale d’activité. 

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PLFSS pour 2024 : le gouvernement souhaite renforcer le contrôle des arrêts de travail

Présenté hier en Conseil des ministres, le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 (PLFSS) développe des mesures intéressant les RH, guidées, pour l’essentiel, par la volonté de redresser les comptes sociaux dont le déficit va s’aggraver en 2024 à 11,2 milliards d’euros. Zoom sur les principaux changements attendus, avant le dépôt du texte à l’Assemblée nationale au plus tard le 15 octobre.

Multiplication des contrôles des arrêts maladies, suspension des indemnités de la sécurité sociale en cas de constat d’un arrêt de travail injustifié par un médecin contrôleur mandaté par l’employeur, limitation à trois jours des arrêts de travail prescrits en téléconsultation… Le PLFSS pour 2024 tente de freiner la tendance à la hausse des indemnités versées par la sécurité sociale.
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Immigration : Olivier Dussopt défend le nouveau titre de séjour « métiers en tension »

La date est quasiment fixée mais l’issue des discussions est encore très incertaine : si le projet de loi immigration, adopté par la commission des lois du Sénat, en mars dernier, devrait revenir au centre des débats du Palais du Luxembourg le 6 novembre puis à l’Assemblée nationale début 2024, il peine à convaincre les oppositions, notamment la droite et l’extrême droite. Les discussions s’annoncent à nouveau orageuses.

Le projet de loi immigration qui sera débattu au Sénat à partir du 6 novembre prévoit la création d’un titre de séjour « métiers en tension » afin de favoriser le recrutement de travailleurs étrangers en situation irrégulière dans les secteurs qui peinent à recruter. Olivier Dussopt récuse l’’idée d’un « appel d’air migratoire » que pourrait constituer cette disposition.
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