La Cour de cassation avait jugé au début des années quatre-vingt-dix que certains manquements de l’employeur à ses obligations causaient nécessairement un préjudice au salarié. Ce dernier n’avait donc pas à prouver l’existence de son préjudice, ni son lien avec le manquement de l’employeur pour en obtenir réparation (Cass. soc. 23 octobre 1991 n° 88-43.235 PF ; Cass. soc. 7-11-1991 n° 90-43.151 D : RJS 12/91 n° 1308 ; Cass. soc. 31 mai 1995 n° 92-40.581 D).
Pour la Cour de cassation, le seul constat du dépassement de la durée maximale quotidienne de travail ouvre droit à réparation, sans que le salarié ait besoin d’établir que ce dépassement lui a causé un préjudice.
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02/06/2023
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