« Quand j’étais médecin au centre médico-social de la Seyne-sur-Mer, aux chantiers navals, il y avait des ouvriers qui travaillaient dix heures par jour. Ils ne voyaient la lumière, le soleil, que deux mois par an. Ils rampaient pendant dix heures, avec une lampe frontale, pour surveiller les circuits électriques des magnifiques bateaux qui sortaient.
Stress chronique, manque d’altérité, rythme troublé… Au forum de Giverny, Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et professeur associé à l’Université de Mons en Belgique, alerte sur la « violence insidieuse » qui accompagne le travail contemporain. Une usure silencieuse qui réduit l’espérance de vie.
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21/09/2023
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