Selon une enquête du cabinet conseil LHH sur les négociations salariales obligatoires, 85 % des entreprises sondées devraient accorder des budgets d’augmentation générale de 3,6 % en médiane en 2024 pour l’ensemble des salariés, contre 3,5 % initialement prévus. Un niveau beaucoup plus faible qu’en 2023 (4,75 %).
Dans le détail, huit entreprises sur 10 devraient consentir à des augmentations générales, de l’ordre de 3 % pour les ouvriers et 2,7 % pour les techniciens et agents de maîtrise. Les cols blancs seront privilégiés avec des augmentations individuelles dans quasiment toutes les sociétés (neuf sur 10). Avec, à la clef, un coup de pouce de l’ordre de 2,5 %.
L’industrie se distingue avec un taux médian d’augmentations atteignant les 3,8 % qui témoigne des « tensions sur le marché pour retenir les talents ».
A noter aussi : 75 % des entreprises ajoutent aux NAO des mesures complémentaires, qu’il s’agisse du renforcement de la contribution employeur aux frais de transports et de repas, de la revalorisation de la rémunération variable sur objectifs ou des barèmes. Devraient également y figurer, des dispositifs portant sur la mobilité verte, l’intéressement (avec mise en place ou l’évolution de l’abondement et de solutions d’épargne salariale ou de retraite) voire la hausse des cotisations patronales pour les régimes de protection sociale.
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