Protection absolue et protection relative de la salariée
Une salariée engagée en tant que responsable événementiel a été en congé de maternité du 15 avril au 17 décembre 2016. Convoquée à un entretien préalable qui se tient le 12 janvier 2017, elle est licenciée pour faute grave quelques jours plus tard alors même qu’elle se trouve en arrêt maladie depuis le 1er janvier. La salariée saisit la juridiction prud’homale afin de faire annuler son licenciement.
Le contrat de travail d’une salariée peut être rompu pendant la période de 10 semaines qui suit son retour de congé de maternité si l’employeur justifie d’une faute grave non liée à son état de grossesse, même si elle se trouve en arrêt de travail pour maladie.
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17/01/2022
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